Le gouvernement du CAMEROUN a été invité à enquêter sur les soldats filmés dans une vidéo exécutant une femme, un enfant et un bébé accusés d’être membres du Boko Haram.

Zeid Ra'ad Al Hussein, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a déclaré que l'administration du président Paul Biya devait enquêter sur l'incident enregistré.

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"Je suis profondément inquiet que ces meurtres capturés à la caméra ne soient pas des cas isolés", a-t-il déclaré.

L’assassinat présumé du trio vulnérable coïncide avec des informations persistantes faisant état de violations des droits de l’homme et d’abus dans les régions anglophones qui réclament l’indépendance après des décennies de marginalisation présumée par le gouvernement dominé par des francophones.

Les affrontements entre séparatistes et forces de sécurité ont entraîné la mort de dizaines de personnes des parties belligérantes.

Les chiffres des Nations Unies indiquent que plus de 21 000 personnes ont fui vers les pays voisins, tandis que 160 000 civils ont été déplacés par les violences.

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Selon certaines informations, les forces gouvernementales sont responsables de certains meurtres, du recours excessif à la force, de l’incendie de maisons, de la détention arbitraire et de la torture.

Al Hussein a déclaré qu'il était regrettable que le Cameroun n'ait pas accordé au Bureau des droits de l'homme des Nations unies l'accès aux régions troublées du nord-ouest et du sud-ouest malgré des demandes répétées.

Il a déclaré que son bureau devrait maintenant explorer d'autres options, y compris la surveillance à distance.

Les manifestations contre la discrimination structurelle ont commencé en 2016 et ont dégénéré en violence un an plus tard dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest.